

Gabin, étudiant du PGE en expatriation à Kuala Lumpur
Gabin revient sur son expatriation à Kuala Lumpur. Dans la précédente édition de "Mon Expat' à", nous parlions du Campus d’Oxford.
Dans cette rubrique, nous allons parler d’expatriations d'une durée d'un ou plusieurs semestres en université partenaire proposées à partir de la U3 du Programme Grande École.
Présente-toi en quelques mots.
Gabin : Je suis étudiant sur le campus du Havre en M1 à l’EM Normandie. Je suis parti une année à Kuala Lumpur en Malaisie dans le cadre de l’année de U2 du Programme Grande École.
Est-ce que cette destination était ton premier choix ?
Gabin : Tout à fait, c’est l’endroit où je voulais partir pour mon expatriation. J’ai longtemps hésité avant de partir aussi loin, car au départ, je pensais partir à Budapest. C’était le choix de la facilité de rester en Europe, et puis, je me suis dit au dernier moment « Allez, go ! » et j’ai décidé de partir à Kuala Lumpur. En plus, j’avais de bons résultats en cours.
Tu étais dans quelle université partenaire en Malaisie ?
Gabin : J’étais à l’UNIKL, c’est la seule université de Kuala Lumpur en lien avec l’EM Normandie. C’est une grosse université qui a plusieurs campus dans la ville.
Quels types de cours suivais-tu ?
Gabin : C’étaient sensiblement les mêmes cours que l’on pouvait suivre en France, avec des matières comme le management, la finance et le marketing. Au début du semestre, on nous donne une liste de cours parmi lesquels on peut choisir. On constitue notre planning en fonction de ce qui nous arrange et des cours qui nous intéressent.
J'avais des cours similaires à ceux de la France : management, finance et marketing.
Tu avais combien de moyenne en U1 ?
Gabin : J’avais suffisamment de points pour intégrer l’université de mon choix. J’étais 19ème au classement en U1, ce qui a facilité le fait que je sois pris dans mon premier choix. En ayant des bons résultats, on a plus de chances de partir où l’on veut.
Est-ce que les cours étaient en anglais ?
Gabin : Oui, tous les cours étaient en anglais. C’est la même chose que si on suivait le parcours anglophone en restant en France. Tous les étudiants et les profs là-bas parlaient plutôt bien anglais. Dans la ville, les habitants avaient plus de mal mais sur les campus, tout le monde parlait anglais.
Est-ce que le fait de partir en expatriation t’a permis d’améliorer ton niveau d’anglais ?
Gabin : Bien sûr, surtout dans l’aisance orale. Le fait d’être avec d’autres étudiants en expat’ et de parler anglais tous les jours, forcément, cela aide à progresser. Au niveau grammatical, je fais encore quelques erreurs mais en tout cas, il n’y a plus ce blocage de la langue que je pouvais avoir avant. C’est vraiment plus simple et plus agréable aujourd’hui.
En pratiquant l'anglais quotidiennement, j'ai beaucoup progressé à l'oral.
Can you speak in English for us?
Gabin : Yes, sure. I can speak in English!
Comment as-tu fait pour trouver ton logement là-bas ?
Gabin : Je ne voulais pas prendre un logement à l’avance pour ne pas avoir de mauvaise surprise en arrivant. J’ai donc fait le choix de prendre une auberge de jeunesse pendant 10 jours quand je suis arrivé. Cela m’a laissé le temps dès les premiers jours de mon arrivée de rencontrer des étudiants avec qui faire une coloc. En 5-6 jours, j’ai trouvé 2 autres étudiants, un Suédois et un Allemand et on a monté une coloc. On a trouvé un appartement ensemble rapidement. Je conseille de ne pas prendre de logement à l’avance car c’est plus cher et on peut parfois tomber sur des arnaques.
J'ai trouvé rapidement mon logement sur place avec deux colocataires. Il vaut mieux éviter de prendre son logement à l'avance.
Est-ce que tu as suivi un programme sur-mesure ?
Gabin : Non, c’était un programme d’échange classique dans le cadre du U2.
Est-ce que tu as pensé à faire un stage sur place ?
Gabin : Non, parce que je devais suivre les cours sur place et qu'avec le visa, je n’avais pas le droit de travailler. De plus, j’ai surtout profité de mon temps libre pour voyager.
Comment est la nourriture en Malaisie ?
Gabin : Cela ne ressemble pas à ce qu’on mange en France. C’est un pays multiculturel, on trouve de toutes sortes de nourriture. Je mangeais souvent indien ou asiatique de manière générale. La nourriture est bon marché sur place, pour 1,50€ à 2€, on avait un repas complet. Je mangeais très souvent à l’extérieur du campus dans le petit resto du coin.
La vie est peu chère en Malaisie. On peut manger au restaurant tous les jours et partir en voyage dans les pays voisins !
Quel a été le coût de ton expatriation ?
Gabin : Sachant que j’ai pas mal voyagé, cela m’a coûté un peu d’argent, même si cela ne coûte vraiment pas cher de voyager en Asie du Sud Est, vers l’Indonésie ou le Cambodge par exemple. Pour donner un ordre d’idée, un billet d’avion aller-retour en avion pour un weekend à Bangkok coûte environ 80€.
Comment as-tu accédé à cette expat’ ? As-tu passé un test d’anglais ?
Gabin : De mémoire, il fallait avoir 750 au TOEIC pour pouvoir accéder à cette expatriation. Puis le classement en cours faisait la différence entre les étudiants. Le service des affaires internationales vous renseigne très bien sur les expatriations.
Comment occupais-tu ton temps libre ?
Gabin : J’ai pas mal visité Kuala Lumpur et la Malaisie en général. Il y a pas mal de paysages différents, des montagnes, des plages et des très grandes villes. Je suis aussi allé en Thaïlande et en Indonésie. Cela permet de passer de bons moments avec d’autres expatriés et de tisser des liens.
J'ai beaucoup voyagé pendant mon Expat' : Malaisie, Thaïlande, Indonésie, Singapour etc.
Ton expat’ était avant la période Covid ?
Gabin : Oui, car j’étais en U2.
Comment s’est passé l’intégration dans le pays ?
Gabin : Il y avait un weekend d’intégration avec une cinquantaine d’autres étudiants internationaux. On est allés sur une île paradisiaque au nord de la Malaisie. Cela m’a permis de faire connaissance avec des étudiants avec qui j’ai ensuite passé le semestre.
Témoignages
Voir tous les témoignages-
Alizée Hocdé
Visual merchandising manager chez Cartier
Alizée vit à Dubaï depuis plusieurs années et occupe actuellement un poste de manager en visual merchandising chez Cartier. Elle nous explique en quoi son parcours à l'École l'a préparée à une carrière internationale et donne des conseils inspirants aux étudiants actuels.
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Camille , étudiante du Programme Grande École, nous raconte son expatriation à Beppu au Japon dans le cadre de son année de U2.