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camille masson
Camille Masson

Responsable équipe commerciale, Livi

Je ne pensais pas être une de ces personnes qui entreprendraient à un moment donné. J'ai eu plusieurs idées mais rien à voir avec celle que j'ai finalement lancée.

J'ai décidé de me lancer en discutant de mon idée avec une personne qui avait vraiment l'envie d'entreprendre.

De l'idée à sa concrétisation

Cela semble très compliqué de trouver une place en crèche lorsqu'on est jeune parent. C'est la crainte de beaucoup de futurs parents. 

Ce que j'ai constaté, c'est qu'il y avait environ 30 % de places libres chaque jour dans ces structures. Cela paraît assez fou. Il y a plusieurs raisons qui expliquent cela.

Dans tous les cas, ces places libres pourraient servir à des parents qui en ont besoin. Ce besoin identifié m'a poussée à réfléchir à des solutions. J'ai au départ pris des notes sur un calepin mais m'apercevais que la solution se trouveraient sûrement dans le digital.

J'en ai discuté avec une personne qui m'a permis de pousser des barrières et de trouver des solutions.

Les difficultés des premiers pas

Avec ma coéquipière, nous avons passé un long moment à réfléchir à notre projet. Nous avions quelques années d'écart mais étions jeunes toutes les deux. Cela semblait être le bon moment pour se lancer.

Nous nous demandions s'il fallait prendre le risque de se lancer. Cela nous apparaissait à cet instant comme un risque, comme si nous mettions de côté un début de carrière. Il s'agit de lancer un projet dans lequel on croit vraiment mais pour lequel il n'y a aucune certitude de réussite.

Le cheminement s'est fait très progressivement pour finalement se lancer de manière naturelle.

Faire aboutir cette idée a généré beaucoup de challenges. Créer une entreprise demande de venir toucher beaucoup de sujets qu'on ne maîtrise pas nécessairement. 

Le projet a duré une année et demi avec toutes les étapes liées au financement, à la technologie, à la commercialisation... Nous avons passé toutes ces étapes avec quelques difficultés mais aussi avec quelques succès.

Cette période fut extrêmement enrichissante mais je sentais que j'avais besoin d'autre chose. Je ressentais la nécessité de trouver du mentorat. J'avais eu de très bons managers durant mes deux années d'alternance. J'avais beaucoup progressé grâce à eux.

Je ressentais également le besoin d'avoir une équipe plus élargie ainsi que des équipes annexes pour porter d'autres sujets, pour ne conserver moi-même qu'une ou deux grosses thématiques.

J'ai finalement décidé de me tourner vers d'autres aventures. Mon associée a continué faire vivre le projet sur un plus long terme.

Les apprentissages de l'entrepreneuriat

Se lancer dans un tel projet et le réaliser sur une certaine période fait prendre une certaine maturité. On ne s'en rend pas compte sur le moment.

Durant la période du confinement, j'ai eu le temps de vraiment poser les choses et de beaucoup avancer en l'espace d'un an et demi. J'ai développé beaucoup de compétences et n'étais plus la même personne qu'au départ.

L'art de rebondir

Heureusement que j'ai eu cette période "blanche" de confinement pour pouvoir gérer le projet sans pression et prendre mon temps. On s'accroche beaucoup à un projet qu'on a développé soi-même, davantage que lorsqu'on travaille pour une entreprise.

J'ai d'abord pensé me tourner vers les métiers du conseil, car cela permet de ne pas se fixer sur un projet en particulier.

Mes recherches se portent sur différentes marques dans les domaines du social et de la santé car j'ai souhaité faire médecine à une période de ma vie.

Dans mes recherches, je tombe sur différentes entreprises dont Livi que j'ai rejoint depuis. Sans même m'en apercevoir, j'ai souhaité rejoindre un projet en particulier plutôt que m'orienter vers le conseil.

Cela fait plus d'un an et demi que j'y travaille et je suis ravie. À aucun moment je ne retournerai vers mon choix de devenir consultante.

Avoir trouvé sa voie

À ce moment-là, je n'ai pas du tout la sensation de retourner en arrière et encore moins aujourd'hui. Ce poste correspond très bien à mes aspirations. Je laisse de côté l'entrepreneuriat que je retrouverai peut-être plus tard.

À ce stade, j'ai vraiment besoin de faire partie d'une entreprise. Livi est un grand groupe européen. J'ai besoin d'avoir cette dynamique et d'être portée par d'autres personnes autour de moi.

Être salariée me convient parfaitement et je me donne à fond. Il faut dire que Livi est une entreprise qui a grandi très rapidement que ce soit en France ou en Europe.

Lorsque je suis arrivée dans cette entreprise, il y avait encore beaucoup de choses à créer.

Livi connaît une forte croissance et cela permet de prendre rapidement des responsabilités. On peut se constituer des petits projets au sein d'une grande entreprise.

Suivre son instinct

Il est nécessaire de suivre son instinct et de voir si nos décisions nous amènent au bon endroit. Je n'avais jamais fait cet exercice auparavant. Je pense que cela m'a réussi et je conseille à tous les étudiants de faire la même chose.

Il faut aussi être capable d'aller là où le vent nous mène car il peut y avoir de belles surprises à la clé. En tous les cas, on apprend beaucoup au passage. 

Je dirais également qu'il faut éviter de s'obstiner quand une situation semble bloquée. Si cela ne se passe pas naturellement, c'est sûrement qu'il y a autre chose de plus sympa à faire derrière.

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