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wilfried yver
Wilfried Yver

Directeur de la stratégie digitale chez Orange

J’ai toujours souhaité faire un cursus international depuis mes années à l’EM Normandie. J’ai validé un double-diplôme aux États-Unis avec un MBA à l’université du Nouveau-Mexique pour faciliter une carrière à l’international, avec une spécialisation en affaires internationales.

En quoi consiste le poste de Money Chief Officer ?

Le titre est un peu particulier effectivement, c’est « Chief Digital Data Orange Money & Innovation Officer » au sein d’Orange Jordan, c’est un poste qui fait partie du comité de direction d’Orange Jordanie. Il est particulier parce qu’il réunit des activités assez diverses.

L’aspect digital et la data sont des activités qu’il est assez logique de regrouper. Cela passe par le pilotage de toutes les activités digitales et data ainsi que toute la transformation digitale d’Orange Jordanie.

La partie plus atypique de mon poste, c’est le pilotage de l’activité autour d’Orange Money qui est notre service financier digital en ligne. Il comporte également une partie innovation & business development.

Quel cursus avez-vous suivi ?

Lors de mes études, j’ai fait une spécialisation en affaires internationales en double-diplôme, avec d’un côté la spécialisation « affaires internationales » de l’EM Normandie et de l’autre un Master of Business Administration (MBA) de l’université du Nouveau-Mexique. J’ai choisi une majeure en finance et stratégie.

C’est vraiment le fait d’avoir été aux Etats-Unis en 1995-1996 pour faire mon MBA qui m’a permis de découvrir l’Internet un peu en avance par rapport à la plupart des Européens. Cette formation m’a aussi amené à me réorienter. J'ai finalement choisi d'aller vers les télécoms plutôt que vers les produits de grande consommation tel que je l’avais envisagé.

Pourquoi avoir choisi le domaine des télécoms ?

Je suis rentré dans les télécoms par le biais de l’Internet parce que c’est ce que je connaissais le mieux. Puis, progressivement ma passion s’est élargie à l’ensemble de l’activité des télécoms, ce qu’on appelle également les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).

Le domaine des télécoms me plaît tellement que j’y travaille depuis plus de vingt ans.

Quels cursus permettent de faire du digital ?

Je pense aujourd’hui que le digital s’est largement ouvert aux diplômés des Grandes Écoles de commerce.

On trouve également des formations qui associent les écoles de commerce et les écoles d’ingénieurs.

C’est un bon moyen de s’ouvrir à ces métiers.

Quels sont les débouchés de ces formations ?

Le digital est un univers qui regroupe à ce jour beaucoup de métiers différents. Au-delà de l’attrait du digital, il faut être capable de repérer les domaines qui nous attirent le plus.

Par exemple, est-ce qu’on se sent plutôt l’âme d’un « data analyst » ou d’un « data scientist ? Est-ce qu’on est plutôt intéressé par l’aspect technologique ou l’approche créative du marketing digital ?

Il y a tout un panel de métiers dans le domaine du digital. Il est important de connaître ces métiers et de repérer s’ils sont en résonance avec ses aspirations professionnelles profondes.

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