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Alexandre Cressy
Alexandre Cressy

Advisor chez Tesla

Un parcours dans le digital

J'ai effectué le M2 management du numérique sur le campus de Paris. C'était la première année que l'École le mettait en place. Dans la promo, nous venions tous d'horizons assez différents. Certains étudiants avaient rejoint l'École directement après le Bac alors que d'autres l'intégraient après une licence. On s'entendait plutôt bien et je suis resté en contact avec certaines personnes.

Mes études ont été pour moi une très bonne expérience.

Je me suis tout de suite plu dans les enseignements qui m'ont été apportés par les différents professeurs et intervenants. Il y avait un bon mix de professeurs et de professionnels. J'étais assez impressionné par leur qualité.

Parmi les intervenants, il y avait notamment un youtubeur qui s'appelait Gonzague et qui m'intéressait tout particulièrement.

De plus, j'ai intégré une nouvelle structure de l'EM dans un nouveau bâtiment. Je me suis beaucoup épanoui durant mes années de Master à l'École. Ce cursus m'a permis d'intégrer l'entreprise Le Slip Français qui est très orientée vers le digital, donc vraiment en lien avec mon cursus.

Lancer sa chaîne Youtube

Gonzague était un intervenant un peu différent des autres. Il m'a donné l'envie de lancer ma propre chaîne Youtube.

Nous avions une très grande diversité d'intervenants tant en termes d'entreprises que de fonctions.

Nous avons eu comme intervenant un ancien étudiant qui avait monté sa propre start-up, un mix de Snapchat et Instagram. Dans un registre assez différent, nous avons eu une personne de chez Dorcel.

À ce moment, j'étais très intéressé par la vidéo et les chaînes YouTube. C'était l'époque des influenceurs comme Norman. J'ai voulu me lancer dans l'aventure. Notre intervenant Gonzague nous avait donné comme exercice de créer un podcast.

J'avais pour projet de créer une chaîne Youtube qui vulgarisait la sexualité, sans entrer bien entendu dans la démonstration. Je voulais que ces vidéos informatives soient à destination des adolescents, des adultes comme des personnes  âgées.

C'est un sujet qui doit pouvoir être accessible à tout le monde et qui ne doit pas rester un tabou. D'ailleurs, on retrouve depuis quelques années de nombreux podcasts ou vidéos qui traitent de thématiques autour de la sexualité. Je ne l'ai finalement pas fait à l'époque. C'était peut-être un manque de motivation de ma part ou une peur face à ce sujet qui était peu commun à ce moment-là.

Un premier contrat après un stage de fin d'études

À la fin de les études, après mon stage chez Le Slip Français, j'étais encore sur Paris. J'avais la chance de ne pas payer de loyer mais il fallait tout de même que je commence à travailler.

Ma responsable est revenue vers moi pour me proposer un CDD d'assistant retail que j'ai accepté.

À l'époque, j'ai également rencontré ma compagne. À la fin de mon contrat, nous avons souhaité tous les deux quitter Paris. Elle a trouvé un poste sur la région lyonnaise et je l'ai suivie.

Les premiers pas chez Tesla

J'ai toujours choisi les entreprises pour lesquelles je voulais travailler en fonction de ses valeurs. J'ai beaucoup apprécié travailler pour Le Slip Français. Leur président était quelqu'un d'assez exceptionnel à mon sens.

En 2017, Tesla n'était pas extrêmement connue en Europe par rapport à ce qu'elle est aujourd'hui. Je suis allé sur leur site internet pour voir leurs annonces d'emploi et il y avait un poste de spécialiste produit sur la région lyonnaise.

J'ai passé plusieurs entretiens et j'ai décroché le contrat. J'y travaille depuis 3 ans et demi déjà.

Mettre du sens dans son travail

L'ambition est un peu folle : révolutionner le monde. Quand on arrive dans une entreprise et qu'on doit vendre des voitures électriques en disant que c'est l'avenir et à un tarif élevé, c'est un pari osé.

C'est un peu utopiste de vouloir changer le monde de cette manière, mais je pense qu'on peut faire quelque chose à notre niveau.

Ce qui m'a plu chez Tesla, c'est son esprit start-up, mais à l'international.

C'est-à-dire qu'il y avait pratiquement tout à faire. On peut encore être force de proposition en tant que collaborateur. C'est un groupe très ouvert avec qui on peut échanger et c'est une vraie chance.

En tant que spécialiste produit, je suis chargé d'accueillir le chaland et de lui présenter les produits mais sans les vendre. Ce rôle est réservé à l'équipe commerciale, les senior advisors.

J'ai évolué sur un poste intermédiaire de store coordinator chargé de gérer la coordination du magasin. J'ai ensuite eu l'opportunité de devenir vendeur, poste que j'occupe depuis 2 ans.

Co-construire l'histoire de son entreprise

Je suis arrivé chez Tesla à une période charnière comparable au moment du lancement des premiers Mac chez Apple. Notre véhicule, le Model 3, est comparable à l'iPod lorsqu'il a été lancé.

Commercialiser des produits Tesla, c'est avoir la sensation de vivre l'Histoire et que ça va être une révolution.

C'est assez grisant de se lever le matin et de se dire que l'on est en train de réaliser un truc de dingue ! Et quand on regarde son dirigeant, Elon Musk, c'est assez fou de se dire qu'il gère à la fois des projets d'électrification au niveau mondial, qu'il souhaite envoyer des gens dans l'espace... Bien qu'il ne soit pas parfait, il essaie de faire bouger les lignes et moi cela m'impressionne.

Un conseil pour nos étudiants

Je vous conseille d'avoir confiance en vous et de ne pas vous fier au "qu'en dira-t-on". Il ne faut pas hésiter à prendre des sentiers détournés pour trouver sa voie, quitte à travailler pour des entreprises auxquelles vous n'auriez pas pensé.

Il faut tenter, même si le projet paraît un peu bancal. Il faut avoir confiance en soi. Chez Tesla, on a pour coutume de dire que c'est par l'échec qu'on apprend.

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