L'Enduropale du Touquet est une des plus grandes courses de motos au monde. Inscrite dans la légende des sports mécaniques, cette course permet aux pilotes anonymes de rivaliser, sur un même parcours, avec des concurrents reconnus.
Quelles sont vos missions de chargée d’évènementiel ?
Je m’occupe au quotidien de l’organisation des évènements pour la ville. Il y a d'une part nos propres événements que nous gérons en intégralité. D'autre part, nous soutenons les associations qui organisent des événements dans les domaines sportif, culturel et touristique.
Lorsqu’on organise un événement, on mène une réflexion sur le choix des événements à organiser au Touquet. On coordonne les différents services de la ville, notamment les services techniques qui mettent en place les évènements physiques.
Il y a 300 évènements au Touquet durant l’année. Ils peuvent aussi bien être des petites manifestations comme le marché du jeudi que des gros événements comme l’Enduropale du Touquet Pas-de-Calais.
C’est la plus grosse course de motos au monde avec ses 500 000 spectateurs et 2 500 participants. On compte une quinzaine de gros évènements dans l’année.
Pourquoi venir travailler au Touquet ?
En 2011, j’ai découvert la station du Touquet en allant à l’Enduropale avec ma famille.
J’ai trouvé cet événement grandiose. Je rêvais de pouvoir l’organiser un jour.
J’ai postulé à la ville du Touquet pour effectuer un stage qui n’était même pas sur les périodes de l’Enduropale. Ils m’ont finalement embauchée. La première fois que j’ai participé à l’organisation de l’événement, j’étais vraiment heureuse de voir les 1 200 motos qui partaient à pleine vitesse sur la plage et d’entendre le ronronnement des moteurs.
J’étais fière de voir le résultat et me disais que j’avais participé à créer cette ambiance si particulière et forte en émotions.
C’est assez puissant de voir les pilotes passer 3 heures durant, de les voir prendre sur eux dans des conditions vraiment extrêmes. À la fin de la course, ils arrivent épuisés ! C’est également assez effrayant lorsqu’on voit un accident arriver et qu’on se dit qu’il peut y avoir des blessés voire des morts.
Comment le Covid a impacté l’événementiel ?
Depuis la mise en place du pass sanitaire, l’organisation est plus compliquée à gérer car il faut prévoir des zones quasiment partout pour contrôler les pass.
C’est un peu plus simple à gérer sur des petits évènements comme le Touquet Music Beach Festival, qui a lieu sur un espace limité. En revanche, sur des évènements comme l’Enduropale qui occupent toute la ville, c’est un vrai casse-tête !
Quel a été votre cursus d’études ?
J’ai fait mon M2 à l’EM Normandie en International Events Management. J’ai trouvé cette formation très enrichissante. De plus, elle est dispensée en anglais avec des étudiants qui viennent de partout dans le monde. C’est chouette d’avoir cette mixité culturelle.
Nos professeurs étaient des professionnels du domaine de l’évènementiel. Ils connaissent bien la réalité du terrain. Nous avions également des cas pratiques pour pouvoir nous entrainer.
Nous sommes partis en séminaires à Las Vegas et Paris. C’était très formateur d’aller dans des entreprises rencontrer des professionnels qui nous expliquaient leur métier.
En fin d’année, nous avions également un stage. C’est un ensemble qui fait que la formation est vraiment enrichissante.
