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Charlotte Tinel
Charlotte Tinel

Chargée d'événementiel Hermès

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?

Diplômé en 2011, je suis partie vivre à Dubaï l’année suivante. C’est à ce moment que ma carrière professionnelle a commencé. J’ai intégré une société qui gère la production d'évènements, c’est-à-dire qui crée les décors, les plans techniques, le son, la lumière...

J’ai eu la chance de travailler sur de très beaux projets artistiques avec le gouvernement de Dubaï, des galeries d’art et des marques de luxe. C’était à chaque fois des projets très variés.

J’ai travaillé trois ans et demi sur de la production événementielle. C’était vraiment génial mais très intense au niveau du rythme de travail.

À Dubaï, on travaille énormément. C’est différent des 35 heures qu’on a en France.

J’ai ensuite été recrutée par une agence anglaise qui avait comme compte-clé Bentley. L’agence avait besoin d’un Event Manager pour gérer ce client qui ouvrait une antenne à Dubaï pour Bentley Middle East. L’agence étant basée à Londres, elle avait besoin d’une personne sur place. J’ai été recrutée pour cette mission mais je ne suis restée que quelques mois, car Hermès m’a contactée pour me proposer une grosse mission.

Hermès était un client de mon ancienne agence. Je ne pouvais pas refuser cette opportunité. Il faut bien dire que les évènements Hermès sont vraiment extraordinaires.

Je voulais absolument rejoindre la maison Hermès, une superbe marque pour laquelle j’organisais des évènements depuis plusieurs années.

Quelle était cette mission chez Hermès ?

Hermès ouvrait une nouvelle boutique « Hermès Mall of the Emirates ». Une soirée était spécialement organisée pour cette occasion sur le toit du centre commercial. Cette configuration impliquait des contraintes techniques.

J’ai pris la direction de ce projet événementiel. Organiser une telle soirée représente énormément de travail.

Il faut tout monter pour un événement qui dure quatre à cinq heures et le lendemain matin, il n’y a plus rien sur le parking, c’est assez déroutant !

Sur quels autres projets avez-vous travaillé ?

J’ai fait un évènement pour les Nations Unies en relation avec un émirats qui s’appelle Charjah. Il y avait comme invitée la Reine Rania de Jordanie.

Cet évènement avait pour thématique l’enfance. Nous avions une énorme salle de bal d’au moins 800m². C’était immense ! Nous avons organisé un superbe espace tout en bois de palettes. C’était un énorme challenge car il n’est pas simple de trouver des matériaux.

À Dubaï, on est beaucoup dans la démonstration. Il faut savoir "se montrer". Toutes les marques de luxe ont une clientèle incroyable au Moyen-Orient. Les locaux sont de gros consommateurs des marques comme Cartier, Tiffany…

Lorsque les marques organisent des événements, elles doivent se démarquer des concurrents, proposer un petit plus.

Quand une marque lance un évènement au Burj Khalifa, les autres ne peuvent plus le faire. Il faut toujours trouver la différence, la chose en plus qui crée la surprise auprès du public.

Quel cursus avez-vous suivi ?

J’ai adoré ma formation à l’École. Je suis havraise d’origine et au départ, je craignais de rester au Havre faire mes études mais je n’ai pas regretté. Nous avons eu une super promotion et une bonne ambiance. Je ne garde que des bons souvenirs de mes études. Nous avions également des professeurs et des intervenants au top.

Quand je suis sortie de l’École, j’avais le sentiment d’avoir obtenu un vrai bon diplôme, pas un simple diplôme d’école de commerce.

J’avais appris beaucoup de choses et eu la chance de faire une année de césure à Madrid. Je parlais trois langues et étais capable de mener à bien les missions qu’on nous proposait à l’École.

Je suis rapidement partie vivre à l’international et en l’espace de quinze jours, j’ai trouvé mon premier job à Dubaï.

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