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 Jessy Bachir
Jessy Bachir

Cofondatrice et présidente de Bachir

L’intérêt de l’alternance

J’ai commencé mes études supérieures par un BTS de comptabilité avant d’intégrer l’EM Normandie. Bien décidée à m’inscrire dans l’histoire familiale, je voulais moi aussi ouvrir une boutique et vendre des glaces aussi bonnes que celles qu’on fabrique au Liban et que ma famille produit depuis des générations. Plus qu’une tradition, c’est une culture chez les Bachir.

Convaincue qu’il me manquait des fondamentaux, j’ai choisi l’EM Normandie pour sa formation poussée en entrepreneuriat.

Le jour de l’oral, il pleuvait ; j’ai pourtant adoré Le Havre ! En entrant à l’EM Normandie, l’énergie de la vie associative m’a tout de suite beaucoup plu.

Les communautés m’intéressent, j’aime l’énergie du collectif, j’aime que ceux qui m’entourent se connaissent. Le « village » est une idée qui me correspond bien. J’ai passé un an au Havre. L’école en centre-ville et la mer : ça change la vie !

Pour moi qui arrivais de la région parisienne, la mer, c’était jusque-là les vacances d’été. L’année suivante, à Caen, j’ai véritablement compris ce qu’était la vie étudiante. J’en ai profité, bien sûr, mais j’étais aussi en alternance chez Orange en tant qu’Assistante Analyste Supply Chain. Compléter les apports théoriques par de la pratique, c’est un réel avantage. Dès qu’on a ouvert notre boutique parisienne en famille, tout ce que j’avais appris m’a servi. J’étais prête. Je savais travailler avec méthode, aller à l’essentiel et surtout : je parlais anglais.

Créer une entreprise pour continuer d’apprendre

À l’ouverture de la boutique en 2016, le partage des missions s’est fait tout naturellement. L’une de mes sœurs s’occupe de la gestion de la boutique et m’aide sur les parties administratives et financières, l’autre gère la production avec mon père et mon frère qui, eux, sont au Liban.

Nous avançons ensemble et chacun apporte ses idées et ses observations : mon frère a voulu lancer l’idée d’une glace naturelle, comme elle est produite au Liban, en poussant jusqu’à l’obtention d’une certification bio pour la production française.

Mon père nous a guidés dans l’aménagement de la boutique. C’est le premier point de vente que les Bachir ouvrent à l’étranger, et l’on songe déjà à s’agrandir, ailleurs en France, ou en Europe.

Au quotidien, on est toutes les trois à la boutique. Au début, c’était assez dur. On avait tout à faire. C’est un rythme à prendre, mais j'aime cela ! J’apprends chaque jour un peu plus sur mon métier, et c’est une immense satisfaction.

La richesse d’un réseau

Un étudiant doit adhérer et s’intéresser au réseau Alumni dès le début de son cursus. C’est un très bon moyen de trouver des contrat d'alternance, des stages… On a beaucoup de chance de l’avoir. Grâce à l'association, on peut contacter directement des personnes que nous n’aurions aucune chance de rencontrer ailleurs, et dont certaines partagent les mêmes problématiques.

 

Le conseil de Jessy :

Saisissez les opportunités et n’ayez jamais peur de demander ! C’est une chance d’avoir des enseignants à l’écoute et des pédagogues qui accompagnent quand on a besoin de retrouver un point d’appui.

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